jeudi 12 mars 2009

Welcome Cambodia

Nous voila donc arrivés à Phnom Penh, capitale de notre troisième étape, le Cambodge. Au vu de notre expérience de l'organisation des tranports au Laos, on s'attendait à une journée épique pour le passage de la frontière, et on n'a pas été déçus!
D'abord le bateau qui devait nous prendre à notre guesthouse n'est jamais arrivé, heureusement, rendus méfiants, on a été de nous même au port , ou bien entendu attendait le fameux bateau. Une fois débarqués, on attend ( mais quoi??) en formant avec nos compagnons d'infortune un beau gros tas de touristes " perdus ". Après quoi, le minivan qui devait nous emmener à la frontière se transforme en grosse remorque amménagée ( dit " le coup du carosse et de la citrouille "), et rebelote de l'autre coté avec le soi disant bus VIP qui est un minivan sans clim conduit par un chauffeur de 20 ans maximum et legèrement fou du volant. On passe sur la corruption des gardes-frontière, qui exigent un dollar pour nous laisser passer, de facon tout a fait non officielle - en même temps, on a pas le choix, il paraît qu'un français a par principe essayé de refuser, il a attendu 5 heures à la frontière et a finalement du payer son dû...!


Après ces péripéties, nous voila donc au Cambodge; on est tout de suite marqué par les sourires et la gentillesse de la population.
Phnom Penh n'est cependant pas le lieu de villégiature idéal; la ville est énorme, grouillante, avec une circulation de folie. C'est bien simple, on se sent en sursis à chaque traversée de rue!










Le contraste entre classes sociales est très marqué, avec les rues pleines de gros 4x4 Lexus flambants neufs, tandis que sur les trottoirs, enfants et estropiés mendient...
On ne reste qu'une courte journée sur place avant de partir pour les merveilles d'Angkor.

Au programme, un peu de culture, avec d'abord le musée de l'art Khmer, bonne introduction aux temples angkoriens, et surtout la visite du S-21. Il s'agit d'un ancien centre de détention et de torture qui a servit sous le régime de terreur des Khmers Rouges, laissé en l'état depuis la libération du pays et transformé en mémorial. Bref, une visite pas très gaie, mais instructive, et très émouvante - âmes sensibles s'abstenir.
Demain, on retrouve notre ami le bus, direction Siem Reap.


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